La nuit par habitude on sent la nostalgie,
Elle est ce doux silence où se posent nos mots
Dans la douleur du temps quand s’épanchent les maux,
Nul ne chante l’espoir l’ombre est à l’élégie.
Elle est ce doux silence où se posent nos mots
Dans la douleur du temps quand s’épanchent les maux,
Nul ne chante l’espoir l’ombre est à l’élégie.
Lorsque retient les sens où souffle la magie,
La muse reflétant dans ces voiles jumeaux
Son esprit trop frivole entoilant les émaux
Sous l’alcôve éclairée à la faible bougie.
La muse reflétant dans ces voiles jumeaux
Son esprit trop frivole entoilant les émaux
Sous l’alcôve éclairée à la faible bougie.
On partage en frissons la rigueur des hivers,
Même si l’on choisit la saison de l’automne,
Pour partager l’aisance à la douce lueur.
Même si l’on choisit la saison de l’automne,
Pour partager l’aisance à la douce lueur.
Sur le vélin ma plume écrivant quelques vers,
Oubliera cet instant dès que s’endort la faune
Dans l’ivresse parole où s’incline la fleur.
Oubliera cet instant dès que s’endort la faune
Dans l’ivresse parole où s’incline la fleur.
Puis la flore se meurt
En gardant la semence à la saison prochaine
Jusqu’au printemps suivant d’un souhait que l’on traîne.
En gardant la semence à la saison prochaine
Jusqu’au printemps suivant d’un souhait que l’on traîne.
Le poète en sa graine
Vient déposer sa rime en cet écrit charmeur,
Sur une page ocrée au feuillet parfumeur.
Vient déposer sa rime en cet écrit charmeur,
Sur une page ocrée au feuillet parfumeur.
Maria-Dolores