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Résultat du concours Hymne à l'hiver

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1
CONCOURS : « Hymne à l’hiver »

Du 26 janvier au 5 février
Résultats 8 février
Envoi de vos poèmes en copier/coller sur mon MP


Thème :
Hymne à l’hiver, vos ressentis durant cette saison…


Contraintes :
Forme libre mais rimes obligatoires


Attention à l’orthographe et à la ponctuation

Vos poèmes seront notés comme à l’accoutumée avec impartialité et dans le respect total des consignes.

Je vous prie de bien vouloir m’excuser pour l’interruption de ces concours, les voilà revenus plus forts que jamais ! hiver.gif

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Médaille d'or: PROSE16 .......... 9.01
Médaille d'argent MYS TERRE.........8.81
Médaille de bronze JANU ..........8.75




1 Sonnet d' hiver IBOUJO 8.54

Quand un brouillard épais efface les collines
Quand d 'un lac de brume on en devient riverain
Il faut l'âme solide avec un cœur d'airain
Pour vivre dans la forêt en tous points cristallines


Les martres, les furets deviennent zibelines
Voyez dans les frimas la blancheur du terrain
En ma France contée l'hiver est souverain
Elles vont devoir jeûner nos belles sauvagines


Les quelques craquements au centre du grand bois
C'est le cri rauque, incertain du grand cerf aux abois
Puis un silence lourd recouvre toutes choses


La douceur d'un salon pour humaine faveur
Dans les mains un bon livre en attendant les roses
Et le bonheur très doux pour un calme rêveur


Ce n’est pas réellement un hymne à l’hiver mais un ressenti personnel, le poème reste classique et sans surprise, peut être le but recherché…Les consignes sont parfaitement respectées, la ponctuation fait défaut mais rimes riches embrassées plurielles et singulières parfaites... Attention à l’accord de « en tous points cristallins » et non cristallines.
Un sonnet presque parfait, sentiment de quiétude en cette lecture, faire attention aux accords
Un sonnet d'une époustouflante beauté (presque totalement en alexandrins)
Superbe sonnet, le ressenti du poète est bien là – un bon livre et un abri pour se protéger de la froidure


*************

2 Cachette d'hiver PAT38000 7.35

Cet hiver ne sera plus jamais blanc ,
Il reste à présent des allées sombres
Elles portent le deuil ou se niche des ombres
Rien ne sera plus tout à fait comme avant.....

Ou se cache la froidure et les lacs gelés
et ce vent froid qui dénude la nature ? .
Le lézard se prélasse sur les murs
L'oiseau chante sur la branche, le bourgeon naît .....

Ces records, qui donnent les joues rouges à l'enfant
Par des batailles de boules ,luges et patins au panneau
Le bonhomme de neige n'est plus que flaque d'eau ....
Au secours ! la glace ruisselle sa verdure aux champs .

Aucune étincelle vermeille luit, tout est désordonné ,
Sans son manteau givré la rose n'est plus éternelle
Je crois que la blanche saison s'est fait la belle ,
Dame abeille est sortie de la ruche pour la butiner .


Pas vraiment un hymne saisonnier de l’hiver mais bonne narration même si c’est un peu ambigu parfois, quatrains moyennement structurés et la ponctuation trop présente reste peu significative, les « et » et les « sont » trop répétitifs, les consignes sont respectées mais les rimes auraient facilement pu être plus riches
Un hiver d’actualité ! gelés son é naît son ai. Attention aux accords : où se nichent les arbres
Une belle fin d'Hiver en rimes embrassées
Est-ce bien l’hiver ? les bourgeons, le lézard, les abeilles…orthographe : nichent, cachent




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3 L'animal de mon hiver MARYVELO 7.50

Je vais,je viens parcourant bois et chemins.
Je suis escorté de mes congénères,
Mais dans cette saison d'hiver,
Comme tous mes amis je gambade loin,
Je laisse mes empreintes dans la neige,
Et aussi sur les troncs d'arbres que je gratte.
Je suis, celui qui de ma robe beige,
Traverse la saison d'hiver en toute hâte,
Pour dénicher un brin de nourriture
En cette saison de froidures.
De mes bois velours enjolivé,
Je suis radieux ,bien saboté.
A l'orée de mon bosquet,toujours je reviens,
Avec ma belle qui m'appartient,
Là je sais que nous brouterons du pain,
Apporté par de généreuses mains.
Je suis le chevreuil,accompagné de ma biche,
Qui remercie cette « Dame » humble et d'amour si riche.


De belles images, certaines virgules n’ont pas lieu d’être
Pas vraiment un hymne à l’hiver mais plutôt la vie d’un chevreuil, poème pas très bien structuré, rimes respectées mais ambigües (entre rimes pauvres et riches, singulières et plurielles), très bon ressenti sur la vie difficile mais fascinante d’un chevreuil en hiver
Un joli tableau où le noble chevreuil et sa biche volent la vedette à l'Hiver, un peu dommage
Rappel des consignes : « les ressentis du poète sur l’hiver…dommage, plein de charme ce chevreuil



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4 Soliloque sur l’hiver... JANU 8.75 médaille de bronze

La neige est sur les toits, et l'hiver est bien là
Voguent les souvenirs, chantons a cappella
évoquant le passé et toutes les sorties
Sur les skis, ou raquettes : belle était notre vie !


Dans le grand désert blanc le calme était criant
L'avancée en skating sur le tapis crissant
Ou les bonds en avant, jambes un peu écartées
Un effort important dans ces marches forcées


Un chamois dérangé tout là haut sur le mont
Des perdrix des neiges très vite envolées
Ce sont les habitants de ces blanches contrées
Au dessus des marmottes bien cachées dans le fond


Mais maintenant j’aspire à ne pas en souffrir
Ces arbres dépouillés jusqu’aux plus hautes branches
Comme le pénitent qui face à Dieu s’épanche
Rappel que de la vie, il faut un jour sortir

Les trottoirs enneigés et les routes glissantes
La nuit qui tombe vite, les sorties moins tentantes
Tout ce que l'âge aidant paraît rédhibitoire
Les plaisirs de l'hiver ne sont plus mon histoire !

Belles évocations, je reste sensible aux deux derniers quatrains
J'ai beaucoup aimé ce dialogue avec vous-même...Un Hiver bien présent tout au long de vos vers si nostalgiques.
Pas vraiment un hymne durant cette saison, mais un hymne à la vie qui se passe en hiver,
vers en alexandrins, belle structure, rimes riches, plurielles, singulières et féminines souvent respectées, ponctuation présente à bon escient, un très bons ressenti sur la tristesse de vieillir,
mais la narration général est un peu ambigüe en mon sens
Belles évocations poétiques de l’hiver, ressentis passés et présents du poète sont bien traités



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5 Les joies de l'hiver JANU 7.83

Les joies du bord de mer ou bien de l’océan
Que ce soit calme plat que ce soit la tempête
Une promenade devient une vraie fête
Soleil ou grand vent on en revient gagnant

Les joies de la montagne qui ont aussi leurs fans
Plaisirs diversifiés, ski ou marche en raquettes
Obligent à s’équiper mais ils vous mettent en fête
Cela laisse le choix d’efforts bien différents

Mais quel que soit ce choix l’apport est quantifiable
Car l’oxygénation est en tous points semblable
Retour à la nature, oubli de ses soucis

Est évoqué ici le côté positif
Ne peut faire oublier la boue et les glacis
Car l’hiver dans la ville s’inscrit en négatif !

Sonnet en toute perfection ! Césures et rimes irréprochables, belle évocation
L'hiver a ses plaisirs que vous nous décrivez si bien sous forme de sonnet
Un peu hors-sujet, pas un Hymne à la saison Hiver, mais plutôt un poème sur les vacances d'hiver,
j'ai des doutes sur quelques vers en alexandrins, aucune ponctuation sauf l'exclamation à la fin,
les rimes sont respectées mais le vocabulaire ainsi que l'écrit reste très usuel,
quelques fautes d'accentuations, un bel écrit d’un auteur qui aime la poésie
Joli sonnet centré sur les sports d’hiver



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6 Le long de l'hiver. SOLLEILLA 7.08

Le long des rivages opalins
D'une aurore amoureuse
Posés par des sages de lins


D'une note d'or sur
Les norvégiens hivers
D'un soleil aux revers


D'adieux des ors sibyllins
De la saison rieuse
Mais les cieux charment orphelins ;


Bateliers égyptiens
Portez les acropoles
Bleutées des monts corinthiens !


D'un vers de rubis sur
Les norvégiens hivers
D'un soleil aux revers


D'étés aux ors béotiens
Des fastes nécropoles
Faiseurs des ergs aoûtiens ;


C'est d'un décembre de Florence
Que Borée sut bénir
D'une jolie neige d'errance


Couleur de gemme sur
Les norvégiens hivers
D'un soleil aux revers


Des ans qui passent de l'enfance
Jusqu'à cet avenir
D'aimer l'hiver de confiance...


Lecture assez difficile avec ces sauts de lignes dévoilant cependant un certain charme
Poème au vocabulaire recherché, un rythme que j'apprécie
Trop ambigu, je ne saisi pas le sens de ce poème avec le thème demandé,
c'est certainement une forme de poésie très traditionnelle mais aurait pu être mieux structurée, ponctuation présente et bien utilisé, rimes très riches, singulières, plurielles, mais répétitions de rimes qui fait un peu défaut, émotionnellement c'est très bas, trop ambigu, je ne saisi pas très bien le contexte, il ya toutefois un ressenti épique pour quelques vers et la richesse culturelle est intéressante
De belles images dans un poème au vocabulaire recherché, très mélodique, mais on ne voit pas toujours le rapport avec l’hiver ni le ressenti du poète en cette saison


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7 Matin d'hiver. SOLLEILLA 7.96


Lentement par les verrières seraphiques
Les drapures roses virginales s'échoient
Sur les stoles héraldiques qui seules choient
Les complaintes d'Érin d'anciennes odes kymriques


Les anges plument les étoiles empiriques
Les diamants berçants d'hiver aux prés avec choix
Déposent leurs soyeux songes hâves qui choient
Tout de grâce sur l'aile des gerfauts pudiques


L'hiémale bise, se joue pour les barons
Des bois avoisinants et finit aux perrons
Que gravissent las tous les hôtes des campagnes


Sur les lins ecclésiastiques l'horizon
Devient pour le soleil empourpré la compagne
Consolante du froid qui sévit au gazon...

Sonnet aux césures approximatives, répétition de « choient » 1er et second quatrain, le dernier tercet est fort poétique
J'aime ce sonnet à la résonance antique, de belles images
Un vrai hymne à l'hiver, mais ce vocabulaire trop littéraire, surtout trop utilisés me fruste un peu,
Sonnet en vers alexandrins, bien structuré, quelques léger doutes sur quelques vers de 12 pieds
Rimes riches, singulières et plurielles respectées, mais il y a une répétition "choient",
aucune ponctuation a part les points de suspension à la fin,
poème imagés en belles métaphore.
Sonnet original mais rappel des consignes « les ressentis d’un poète par rapport à l’hiver…




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8 Instantané divers, instant tanné d'hiver KANDINSKY 8.30


De l'heure figée aux prémices des frissons
À l'élan prisonnier s'amoncèlent flocons
De la brume nuée, particules par millions
D'une vitre gelée congelant l'horizon
J'observe l'épopée, ce combat des saisons
De la mort annoncée, funèbres oraisons
Du monde piétiné de rosée floraisons
Impuissant et drogué, chavirant pour de bon
De mon rêve éveillé vers l'hiver furibond
Univers étoilé aux comètes en grêlon
Ces ogives givrées s'abattant par légion
Sur mon corps tuméfié de vives effusions
Me privant de bouffées vers un flou de vision
À mes bronches gercées, gel et brise en action
Suffoquant de fumer, arbre nu pour poumons
Du souffle vers l'apnée, l'automne moribond
Vaines velléités, telle l'eau vers glaçon
L'agonie redoutée, livide mutation
Égrenant mon passé, au destin en faction
De ce temps usurpé, feintant la transition
D'un passage sacré, vies et morts en fusion
Où le temps m'est conté, fable de cessation
Divers instantané, d'une brève évasion
Des sons de vers brisés, fissurant la diction
Cassant ce piètre lai, entrelacs de version
Tessons de verres brisés, achevant l'addiction
D'un être scarifié, du combat sans raison
Tel un euthanasié qui vise guérison
Je meurs à l'instant clé sans une absolution
Où mes maux m'ont menés, sans bribes solution

Alexandrins presque parfaits (omis « sur mon corps tuméfié de vives effusions »), césures irréprochables, lecture fort agréable où se draine l’humour, une belle envolée rondement menée
Bon ressenti, un peu trop sombre à mon goût, sans strophe ni ponctuation donne une lecture fastidieuse, vers riches et de la même famille
Superbe poème rythmé par une grande tristesse, égrené d’abondantes métaphores, mots bien choisis.(Attention parfois aux sons différents : ion et on )
Bel exercice en quasi monorimes doublées, du souffle mais besoin de respiration, faute au dernier vers « m’ont mené ou menée »



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9 Comme un voile de mariée PAT38000 8.57

Je veux me souvenir de l’hiver souverain ….
Pas le déplaisant hiver plein de tempêtes et de grains blancs
Ni l'inattendu aux frimas combinant pluies et tourments
Mais celui aux cieux noctambules que le trappeur ne craint....


Ce bel hiver ou la neige et le froid s'épousent dans l'écrin
Parsemé de mille diamants, aux matins silencieux
L'empreinte au grand soleil expose la rosée de satin
Jusqu'au crépuscule d’or ou naîtrons des marmottons curieux .


Le plus grand des glaciers détache l'iceberg à l'océan
Il écoule ses eaux de fonte libérant la lumière bleutée
Sur des minéraux de filons aux rameaux cristallisés ;
Pour que le brave ne fonde dans son décor après l'an .


Pas un bruit, sauf celui du vent dans la forêt
Juste entendre ce récit avec des étoiles pleins les yeux
Et le crissement de la poudreuse sous les patins fartés ;
L'univers du Grand Nord, cette ambiance qui me rend heureux.


Forêt son ai/ fartés son é…les répétitions d « ’hiver » auraient pu être évitées, de très belles images si poétiques
Bon ressenti de l’hiver du grand nord imagé comme une carte postale , quatrains bien ponctués mais structure moyenne ( rimes plurielles, singulières, masculines et féminines mélangées), certains vers sont un peu trop répétitifs,
Très belles images, respect des consignes, émotion… attention à l’orthographe naîtront plein les yeux

Comme j'aime cet Hiver empreint de sensibilité et de pureté ( Attention à : Forêt et fartés : sons différents)

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10 L’hiver en poème KATYANN 8.58

La neige est poème sur mon âme enneigée
Imprègne dans mon cœur, un subtil tourbillon
Sous cette voie lactée, un éclat en rayon
Dévoile dans la nuit une étoile allongée

Mon regard haut perché sur cette voie perlée
Des reflets cristallins, me dorent d’étincelles
Où se mirent cristaux gerbés sur les margelles
D’un reflet opalin, en lisière emperlée.


Un bouquet de givre nappe le sol gorgé
La valse des flocons, sous la lune scintille
Pureté d’un diamant qui s’illumine et brille
En sa blancheur de lys sur l’édredon langé

Les arbres enroulés dans de blanches dentelles
Sur les branches penchées aux portes des chaumières
S’épanchent sur les toits, tel des anges en prière
En vision diaphane, dans un bruissement d’ailes,

De douceur éthérée, en frôlant ma paupière
Leurs tiges déployées effeuillent les contours
Déverse sur ma peau, un écrin de velours
Épousant mon iris qui foisonne en lumière


Un hymne si on veut mais plutôt des sensations imagées, rimes embrassées singulières/plurielles et masculines/féminines parfaites, cinq quatrains moyennement structurés avec une faible ponctuation, ce poème n’a aucun sens narratif ni descriptif, juste quelques douces sensations.
Alexandrins presque parfaits, une vision bien poétique, enchantement en la lecture de ce poème.
Un poème lumineux, tout en alexandrins...Bravo !
Vocabulaire et vers riches pour décrire l’hiver-floraison d’images, j’ai aimé


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11 La face cachée de l'hiver PROSE16 9.01 médaille d'or

Bel hiver, sors de ta cachette !
Offre-nous une blanche fête !
Vas-t-en quérir aux cieux sacrés
Des poussières d'anges nacrées.

Petite, front collé au carreau
En fleurs givrées et argentées,
Ô ciel, je t'implorais tout haut
De verser tes larmes ouatées.

Les vertes collines sont parées
D'un sublime manteau d'hermine,
Le lac gelé fait triste mine,
Figées les barques amarrées.

Les toits pentus ont revêtu
De fines dentelles glacées,
Quand une bise fort têtue
S'évertue à les ciseler.

Tremblotant de froid, le clocher
De l'église apparaît livide,
Peu à peu les rues sont vides,
Les oiseaux apeurés cachés.

Les pas pressés ont disparu
Sous les pleurs froids et cotonneux
D'un firmament pâle et fiévreux,
Règne alors un silence accru.

La nuit déploie ses sombres ailes
Sur la blancheur étincelante,
Signe d'une Paix Éternelle ?
Quatre lettres scintillantes
En un cœur d'étoiles brillantes,
Un viscéral besoin d'y croire,
La blancheur derrière le miroir ?..


Un vrai hymne à l'hiver, belle et simple écritures, bonne structure
des quatrains et le septain à la fin est bien vu, beau jeu de rimes quelques plurielles/singulières mélangées, ponctuation présente et parfaite, magnifique ressenti, très bien conté, imagé avec des descriptifs d'émotions et de sensations en belles métaphores
Une merveilleuse carte hivernale avec en final une question qui porte à méditer
Une belle observation de l'Hiver qui nous vaut un superbe écrit en octosyllabes (presque totalement)
Des vers courts et enlevés pour surtout décrire de multiples images hivernales, une chute réussie en forme d’interrogation et d’espoir



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12 Magie Hivernale. GAETAN DRAGON 7.97

Épais manteau blanc,
Formé par le ciel et le vent,
Laisse ton doux nappage,
Se refléter dans tes nuages.

Magie opérante de par tes flocons,
Tout le monde te regarde sur son balcon,
Et admire ce spectacle naturel,
Ces merveilles qui revêtent ce bleu ciel.

Douceur pure dans tous les cœurs,
Il y neige romance et bonheur,
Et si l'atmosphère prend un air doux,
Un sentiment de bien être entre en nous.

Période parfaite pour se retrouver,
Instant idéal pour briser la glace,
On fond de bonheur à se réchauffer,
D'une tendre chaleur quand on s'enlace.

Apaisé par la fraîcheur de cette saison,
Cette féerie nous émerveille,
On a laissé de côté nôtre raison,
Admirant un Hiver en éveil.

« L'esprit tranquille est reposé, on sillonne cette ville enneigée... »



Un petit hymne ou ressenti hivernal très simpliste, cinq quatrains moyennement structurés,
le vers de conclusion n'apporte pas d'intérêt particulier, beau jeu de rimes malgré quelques pauvres et quelques plurielles/singulières mélangées, ponctuation présente et bien utilisée, assez basique, voir trop sobre.
Belle évocation de cette saison conjuguée au ressenti personnel.
Poème tout en sensibilité, j'aime. ( bien-être _ entre nous : un peu difficile à prononcer )
( Attention à : ciel et naturel : sons différents )
Des descriptions de l’hiver et les ressentis du poète sont bien là


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13 Ode à l’hiver KATYANN 8.60

Son manteau s’épanche, vêtu de son corsage
En semant doucement ses cristaux lumineux
Une pépite d’argent miroite dans mes yeux
Vole en arabesque sur la sente et voyage,

Bordée de roses d’hiver, sous la nue en voilage
Dans une fine écharpe aux diamants vaporeux,
En volutes sculptées, d’un éclat doucereux,
Posant sur ses pétales un flocon en sillage,

Butine sur ma joue, dans un rai de lumière
Enluminant mon âme d’un rideau éphémère
Tel un joyau givré, enneigé sur le sol

Baigné dans un halo, sur ce duvet d’hiver,
La neige volatile en prenant son envol,
Lors de la rafale, valse dans l’univers.


Merci pour cet instant de pure poésie
Hymne ou ode dont le contexte est dur à saisir, sonnet et alexandrins corrects, aucune ponctuation accentuée, bonne structure avec jeu de rimes masculines et féminines, belle écriture sur la neige qui tombe.
Perfection des alexandrins et césures, sonnet remarquable et si poétique.
Joli sonnet inspiré par l’hiver, vocabulaire recherché et bien trouvé



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14 Hiver MARYVELO 8.51

A petits pas les couleurs ambrées
Font placent aux froidures.
Ô l'hiver,les cheminées fument au village,
Châtaignes grillées et crêpes sont tournées.
En chaussons, musique,jeux ,un bon livre et écriture
Se choisissent selon l'âge.

Mais l'hiver...de ses glaçons,
Fige les sans abris grelotants,
Certains seront victimes de leurs frissons,
Ce sera dit sur les écrans...


Ô l'hiver,épuré par sa blancheur,
Apporte aux amoureux de la montagne,
Béatitude,vacances et bonheur,
Les skieurs douillettement rient sous leur passe-montagne.
Mais l'hiver...détient l'envers du décor.
Presque sans pause,sans congés,
Ils travaillent dehors encore et encore,
Pour un salaire de misère et doivent s'en contenter.


Ô l'hiver ,au repos belle nature,
Arbres dépouillés,dentelle de rosée,
Purifient l'atmosphère et inspire à la peinture,
Pour en dessiner un tableau de beauté.
Mais l'hiver...encore a son contraste .
Les routes verglacées frappent chaque année.
Les plus chanceux s'encastrent,
Les autres hélas voient leur chemin terminé.


Chaque saison laisse ses heureuses dédicaces,
Et aussi ses tableaux de sales crevasses.

Très belle description de l'hiver en 2 nuance, hymne et descriptions des évènements négatifs,
trois huitains et deux distiques c'est original et sympathique, très bonne ponctuation mais un effort de structure aurait été la bienvenue, quelques mélanges de rimes mais dans l'ensemble c'est très bien, un très bon ressenti à la fois émotionnel et imagé des deux faces de l’hiver.
Belles évocations des bienfaits et méfaits de l’hiver.
Un poème réaliste que j'ai apprécié...Bravo !
( Font place )
Le poète exprime bien les contrastes entre les beautés de l’hiver et les malheurs de ceux qui en souffrent, orthographe : font place, grelottants, inspirent



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15 Un matin d'hiver sur paris. SOLLEILLA 8.24

La rose fanée, sommeille dans le jardin
Le faucon, sur les sillages de Persephone
Fend l'horizon d'une vermeille brume aphone
Couvrant le pauvre municipe citadin

Les réverbères vacillent sur le rivage,
La Seine transporte l'hiver sur ses péniches
Que les pigeons joyeux, emportent dans leurs niches
Sous ces lueurs d'opales, loin de l'estivage

Les peintres, essuient d'un pinceau sur le rude lin
Le givre Parisien, saisis aux prudes étoiles
Sous ce ciel si bas, assis sur le fond des toiles
Sous l'hiémal gel, d'un vieux vent opalin

La ville, doucement balotte l'horizon
Si jolie, quand ses maisons pâlottes des beiges
Passants hivernaux, coudoient les plus hautes neiges
Que l'hoberau balaie par dessus le gazon

Le fleuve gravit les sillons de l'aqueduc
Céleste, l'hivernal halage de la voûte
Que tant d'ors de saisons, laissèrent sur sa route
Par quelques vers Mirabeau cités par un duc

D'un matin de soie de Palmyre sur paris
Bien après que les ormes rouges sur les berges
Finirent de pleurer en coraux sur les verges
D'automne, retiens l'hiver sage surpris

Six quatrains, les structures sont sympathiques, aucune ponctuation mais jeu de rimes parfait
Très belle image de Paris en hiver et un peu d'épique dans l'écriture.
Rimes riches, belle écriture en un vocabulaire remarquable.
Un poème de qualité reflétant bien Paris en Hiver, au vocabulaire choisi et savant
(deux petites lourdeurs : l' hiémal gel et l'hivernal gel ) ( hobereau )
Presque en alexandrins ( non obligatoires
Description recherchée d’images hivernales…le poète décrit bien mais que ressent-il ?



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16 Les hivers de mon enfance MYS TERRE 8.81 médaille d'argent

J'aime quand revient cette saison hivernale
J'admire le cortège des flocons tous au bal
Je me souviens des rudes hivers de mon enfance
Cette nostalgie met ma mémoire en errance.

Notre petite maison était toute en pierres
Entourée de beaux arbres et aussi de lierres
En ce temps là, les hivers étaient toujours froids
Scintillante neige recouvrait tout le toit.

Devant toute cette splendeur immaculée
J'admirais sur les vitres la blancheur givrée
Formant des cascades déversant l'eau divine
Mon esprit inventait la venue d'une ondine.

Ces paysages uniques aux magnifiques palais
En dentelles féériques, quand je les regardais
Ces cristaux en reliefs, ces ruisseaux enchanteurs
Enjolivaient les carreaux, réchauffant mon cœur.

Sur le chemin de l'école, nous étions heureux
Valsant avec Éole...Neige chatouillait nos yeux.
Dans nos sabots de bois, nous faisions des glissades
Se terminant parfois, nez par terre en roulades.

Ô Hiver silencieux ouaté de mon enfance
En regardant les cieux de notre belle France
J'aspire à ta venue splendide comme autrefois
En poème je t'invite à séjourner chez moi.

De forts beaux souvenirs magnifiquement relatés.
Comme j'ai aimé votre écrit plein de sensibilité, de métaphores plus belles les unes que les autres
( Attention à heureux et yeux : sons différents )
Beau poème en mémorial de l'hiver, six quatrains assez-bien structurés mais ponctuation pauvre, juste quelques points à la fin des quatrains, rimes moyennes mais jolies, les féminines/masculines respectées, bon ressenti sur cet hiver de l’enfance, beaucoup d'émotions et de belles images
Une belle ode à l’hiver, parfait respect des consignes, dans un style plaisant, j’aime


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17 Mon souffle d'hiver. LECOEURENTRETESMAINS 8

Aux vents nouveaux, glaçant les os
Aux souffles d’échos, portant les eaux
Noyées sur les flots, battues sur ma peau

Toi ! froid de solitude et de peine
Rayant l’âme, comblant la rengaine
De mes années, mes prières vaines

Ciel si gris d’intolérance
Battant la saison d’insuffisance
Des heures sombres dans l’errance

Tu as pris au jour sa lumière
Aussi à mes yeux leurs paupières
Tu leurres mon existence tout entière

Douceur morte dans la ronde
De Terre pour qu’elle soit féconde
D’ici jusqu’au bout du monde

L’hiver rendant sa grâce à la vie
L’hiver criant des vers à mon ennui
Inspire trop souvent ma mélancolie.

Aux diables tristesses et agonies
Je vais de ce pas danser sous la pluie
Au rythme de sa belle mélodie.


Pas vraiment un hymne à l'hiver mais plutôt un ressentie émotionnel personnel.
Sept tercets plutôt jolis mais aucune ponctuation, pas évident triples rimes en tercet mais l'auteur y arrive plutôt bien, bon ressenti sur une certaine névrose que le mauvais temps peut accentuer
On sent que l'Hiver vous oppresse, vous paralyse, même si votre poème n'encense pas cette saison,
votre écrit reste très beau.
Belle évocation de l’hiver avec note d’optimisme en finale
Ressenti du poète exprimé en forme d’imprécation du souffle de la révolte



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merci pour vos participations, les concours vont pouvoir continuer! Je remercie particulièrement les juges dont la tâche n'est pas des plus simples..De forts beaux poèmes ont été appréciés et les notes restent très serrées...Lys vous propose un nouveau concours...et dans cette attente...



 
Dernière édition:

MysTerre

Maître Poète
#7

Refrain:
J'haïs l'hiver
Maudit hiver
Les dents serrées, les mains gercées, les batteries à terre
J'haïs l'hiver
Maudit hiver
Chez nous l'hiver, c'comme le hockey
Y a des finales jusqu'au mois d'mai.

L'été, c'est la saison gênée
On ne l'a ja-mais vue passer
Vacances mouillées, rivière polluée
Un jour on gèle
L'lendemain on crève
Les maringouins font jamais d'grève
Pis l'vent entonne l'hymne à l'automne
Pour me rapp'ler - héhé héhé - que...

(Refrain)
L'automne, c'est beau, mais court à mort
Un beau deux s'maines multicolore
On monte dans l'nord voir le décor
Le temps d'faire Gran-by - Mont-Laurier
Les feuilles 'taient toutes tombées à terre
L'automne v'nait d'changer en hiver
Pour me rapp'ler - héhé héhé - que...

(Refrain)
Atchoum!
Enfin le printemps nous surprend, les pieds dans' bouette
La tire au bec
Guéris ta grippe, change tes «snow grips»
Les verts bourgeons, l'isolation
Oui, mais l'printemps ne dure qu'un mois
Le temps d'dégeler l'été est là
Pour me rapp'ler - héhé héhé - que...

Refrain:
 

janu

Maître Poète
#11
Merci à Dame Llumierelive qui se dévoue malgré vents ( d'hiver) et marées 'montantes parfois ! )
merci à un jury que je trouve judicieux, dame car fort indulgent pour cet hymne à l'hiver restrictif au final !
Félicitations aux médailles d'or ( Prose 16 ) et d'argent ( Miysterre ) amplement méritées ... Il en aurait fallu d'autres tant les
envois sont pertinents. Jojo ton sonnet était parfait et m'a inspiré...
Mes amitiés à vous tous
 
#12
Grand Bravo à @[COLOR=#ff00ff]prose16[/COLOR] pour cette belle médaille d'or
bien méritée pour son magnifique poème

Bravo à @[COLOR=#ff00ff]Mys[/COLOR][COLOR=#0000ff]Terre[/COLOR] et @[COLOR=#0000ff]janu[/COLOR]
Pour leur médaille méritées aussi

Bravo à tous les participants

et surtout à @[COLOR=#0000ff]solleïllä[/COLOR] pour ces participations
La médaille n'était pas loin
et tes écrits certains magnifiques
et d'autres original
Accroche toi tu seras certainement bientôt récompensé


Amitiés
et encore bravos à tous
Leo