Histoire d’eau,
Née d’une rencontre en altitude
L’un positif, l’autre négatif,
De molécules, en molécules,
Je suis devenue multitude.
J’arrive à une grande concentration
En mobilisant tout mes ions.
J’aime à me pelotonner, dormir sous les alizés.
M’étirant jusqu’à l’horizon sous un soleil irisé.
Je déteste les courants froids.
Cumulus, cumulonimbus, devenant ;
Je préfère les chauds ascendants.
L’ennui, quand ils se rencontrent ;
Pleurer abondamment, il m’arrive tristement.
Le soleil, mon ami, me calme chaleureusement.
Par une recette miracle, change mon eau en vapeur.
Lorsque se cache ses rayons, se transforme mes humeurs.
Cela me met en colère, voilà, gronde le tonnerre !
De Marseille jusqu’à Lille. De Strasbourg jusqu’à Brest.
Du sud jusqu’au nord. De l’ouest jusqu’à l’est.
Il arrive que certains vents me contrarient violemment.
Me voilà tourbillonnant, sifflant, m’enflant,
Détruisant, cassant, brisant les espoirs de tous ces gens.
Après ces coups de folie, je me calme évidemment.
Toute penaude et mécontente du résultat décevant.
Ah ! Comme je suis heureuse, des bonnes "moi" de printemps !
Vous me voyez enchantée, avec les belles "moi" d’été.
Mais avec les "moi" d’automne, je redeviens monotone.
L’arrivée du magicien, voyez-vous, là, j’aime bien.
Hiver ! C’est son nom bien sûr! Il me transforme en flocons !
Je virevolte en descendant, comme la plume d’un oiseau blanc.
J’étale mon blanc manteau, sur les lacs et les étangs.
Je fais plaisir aux enfants, pour eux c’est enchantement.
Je me laisse transformer, de leurs petites mains, gelant.
En quoi ? Me direz-vous donc ! En bonhomme assurément.
Je m’éclipse subrepticement, en grandes eaux, furtivement.
Sous les rayons ardents, d’un radieux soleil couchant.
Née d’une rencontre en altitude
L’un positif, l’autre négatif,
De molécules, en molécules,
Je suis devenue multitude.
J’arrive à une grande concentration
En mobilisant tout mes ions.
J’aime à me pelotonner, dormir sous les alizés.
M’étirant jusqu’à l’horizon sous un soleil irisé.
Je déteste les courants froids.
Cumulus, cumulonimbus, devenant ;
Je préfère les chauds ascendants.
L’ennui, quand ils se rencontrent ;
Pleurer abondamment, il m’arrive tristement.
Le soleil, mon ami, me calme chaleureusement.
Par une recette miracle, change mon eau en vapeur.
Lorsque se cache ses rayons, se transforme mes humeurs.
Cela me met en colère, voilà, gronde le tonnerre !
De Marseille jusqu’à Lille. De Strasbourg jusqu’à Brest.
Du sud jusqu’au nord. De l’ouest jusqu’à l’est.
Il arrive que certains vents me contrarient violemment.
Me voilà tourbillonnant, sifflant, m’enflant,
Détruisant, cassant, brisant les espoirs de tous ces gens.
Après ces coups de folie, je me calme évidemment.
Toute penaude et mécontente du résultat décevant.
Ah ! Comme je suis heureuse, des bonnes "moi" de printemps !
Vous me voyez enchantée, avec les belles "moi" d’été.
Mais avec les "moi" d’automne, je redeviens monotone.
L’arrivée du magicien, voyez-vous, là, j’aime bien.
Hiver ! C’est son nom bien sûr! Il me transforme en flocons !
Je virevolte en descendant, comme la plume d’un oiseau blanc.
J’étale mon blanc manteau, sur les lacs et les étangs.
Je fais plaisir aux enfants, pour eux c’est enchantement.
Je me laisse transformer, de leurs petites mains, gelant.
En quoi ? Me direz-vous donc ! En bonhomme assurément.
Je m’éclipse subrepticement, en grandes eaux, furtivement.
Sous les rayons ardents, d’un radieux soleil couchant.
