À sens perdus
Dés le matin, quand je m’éveille ;
Il faut dire : Je n’ai pas de réveil !
D’une main délicate, je te cherche à tâtons ;
Elle effleure des plaines, des montagnes et des monts.
Puis mon ouïe se réveille et j’ouvre mes oreilles.
J’entends le souffle court de ton proche réveil.
Les moineaux, au dehors, s’éclatent dans la treille.
J’ose lever une paupière et l’autre se relève.
Je vois ton p’tit minois embué de sommeil.
Quelle charmante scène que découvre ma vue,
Encore dans tes rêves, devant moi presque nue.
Charmante hier au soir, au matin encore belle.
En moi, encore s’élève le baiser de la nuit.
D’amour, jamais ne manque, j’ai beaucoup d’appétit.
Visuellement, au matin, j’aime tes étirements ;
Ils donnent de la grâce dans tous tes mouvements.
J’aime à prendre, ici, le temps de me lever.
Tu es déjà debout, déjà devant l’évier.
Du moins, je le devine, à l’arôme du café ;
Subtilement distillé, il arrive à mon nez !
Mon réveil est étrange,
Sous ce drôle de mélange.
Mes sens sont en éveil,
Quand les tiens se réveillent.
Ta présence est pour moi, le sixième de mes sens.
Quand l’amour les titille, ils deviennent perçants.
Quand ton amour distille un parfum très puissant,
Mes sens sont très lucides et deviennent clairvoyants.
Dés le matin, quand je m’éveille ;
Il faut dire : Je n’ai pas de réveil !
D’une main délicate, je te cherche à tâtons ;
Elle effleure des plaines, des montagnes et des monts.
Puis mon ouïe se réveille et j’ouvre mes oreilles.
J’entends le souffle court de ton proche réveil.
Les moineaux, au dehors, s’éclatent dans la treille.
J’ose lever une paupière et l’autre se relève.
Je vois ton p’tit minois embué de sommeil.
Quelle charmante scène que découvre ma vue,
Encore dans tes rêves, devant moi presque nue.
Charmante hier au soir, au matin encore belle.
En moi, encore s’élève le baiser de la nuit.
D’amour, jamais ne manque, j’ai beaucoup d’appétit.
Visuellement, au matin, j’aime tes étirements ;
Ils donnent de la grâce dans tous tes mouvements.
J’aime à prendre, ici, le temps de me lever.
Tu es déjà debout, déjà devant l’évier.
Du moins, je le devine, à l’arôme du café ;
Subtilement distillé, il arrive à mon nez !
Mon réveil est étrange,
Sous ce drôle de mélange.
Mes sens sont en éveil,
Quand les tiens se réveillent.
Ta présence est pour moi, le sixième de mes sens.
Quand l’amour les titille, ils deviennent perçants.
Quand ton amour distille un parfum très puissant,
Mes sens sont très lucides et deviennent clairvoyants.