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A vol d'oiseau

#1
N’ est il pas plus sage de ne rien dire
Ou de garder tous ça pour soi?
Meme dans mon silence, je continue de chercher,de penser
Et je n’y peux rien , sans cese,meme dans mes reves
Quelque chose me parle, comme par pitié, a mon amertume et mon costume de vie
Il m’apaise , me réconforte dans mes heures perdues
J’essaie de t’imaginer et je ne retient de toi que cette faible lueur dans une cabane obscure,au fond des bois
Toi et ta lueur ne faitent qu’un
Quant sa flamme vacille prete a s’eteindre
C’est ver toi qu’elle se penche, c'est dans tes yeux qu’elle regarde
Et se redresse enfin.
Toi qui écrit a sa lumiere, aurais tu oublier?
Le temps a effacé tous, et les mémoires deviennent courtent
Le temps fait place a l’usure et aux mauvaises habitudes
L’amour un mot si loin,si vieux
Le temps t’a tous pris:
« avance ,avance mon ami ne retient de l’arbre que ces feuilles mortes
De la vie une ligne tracée,ecrit! que tes ecrits te retiennent le temps d’une lecture revivras tu ! en songe ou en murmure , désormais tu n’est qu’une pensée. »
Et moi m’as-tu oublié ?
Au fait qu’elle age me donnerais tu ?
douze ans!
seize ans!
vingt ans!
cent ans!
Dis moi,je suis trop curieuse de le savoir
Avec qu’elle yeux me regarde tu ?
Moi je connais tes yeux, je connais ton age,je te connais
Je t’appercois, et j’entrevois ta blessure
J’appercois l’abyme qui t’habite et la noirceur qui t’accompagne
Comme un oiseau blessé qui ne peut se poser sur terre
De peur qu’on brise ces ailes encore une fois
Rejeté, de ces congenaires , compagnons
Mon ami tu n’est point seul dans ta traversé
je ne dis pas ça pour moi!
D’autres ailles se sont déployées pour toi
L’aile droite s’appelle loyauté
L’aile gauche s’appelle fidélité
Ils sont légion,la traverssé sera longue, pénible,mais tu y arrivera
Sois patient……a suivre
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